Dégooglisons nous (sur France Culture le 5/11)

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• 7 novembre 2016, 13:25, par Guillaume Chaussemy

  Bonjour Patrick,
  Ce qui est important, c’est comprendre la transition que le monde culturel à subit dans les années 90.
  Nous sommes passés d’un monde de l’offre, où la télévision qui était la plus grande pourvoyeuse de culture (et à moindre importance les médias radios et papiers), à un monde de la demande avec internet.
  La télévision et les médias nous proposaient des informations culturelles toujours différentes mêmes si bien sûr le principe de réalité leur faisait mettre en avant ce qui était rentable en audience. Ainsi nous choisissions les programmes qui nous intéressait et nous pouvions tomber par hasard sur des programmes par lequel on était conquis sans vraiment l’avoir CHOISI.
  CHOISI, aujourd’hui on choisi. En effet, les moins de 30 ans ouvrent leur PC, mettent YOUTUBE et décide du média culturel qu’ils vont écouter. Moi même il m’arrive désormais de le faire ne trouvant pas ce que je souhaite voir ou écouter. La culture du TUBE, du téléchargement, etc. font qu’aujourd’hui la culture n’est plus un produit que l’on vous propose, mais que l’on choisi. Du coup, l’espace culturel de chacun se raccourci.
  Comment revenir à une culture de l’offre ? Je dirai en éduquant les jeunes à ça, en leur proposant de ne plus zapper ce qui ne les attirent pas, d’être plus aléatoire dans ses recherche. Comme l’article au hasard de Wikipédia. Perso je le lis toujours avant de faire ma recherche, cela me permet d’agrandir ma culture, même si parfois ce n’est pas spécialement intéressant (je me souviens bien de la Bio d’un Nazi....). Il y a sûrement plein de sociologue qui ont des pistes pour cela...
  Voilà mon sentiment...
  Amicalement,

• 8 novembre 2016, 15:27, par Cassius

  Le problème évoqué dans cette émission n’est pas celui de l’offre des contenus mais celui de la surveillance des internautes, du vol de leurs données personnelles pour en faire des marchandises, ce qui revient à faire des internautes eux-mêmes des marchandises.
  Mais le pire n’est même pas là !
  Il réside dans le risque d’une main-mise par un pouvoir totalitaire sur les fichiers où, par dizaines de millions, nous sommes d’ores et déjà tous inscrits, donc triables, classables, parquables....